Parcours de stages #2 / Elodie Bardes / Victor Noël

Par Le 20/01/2016

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Premier pas dans l'entreprise et dans la pratique de son métier, tout stage est également un premier pas dans l'entame et le choix – anticipé ou pas - de son parcours professionnel.

A travers une série d'entretiens à publier entre janvier et mars, 20 jeunes professionnels - urbanistes, architectes, paysagistes, professionnels de l'environnement ou des transports - livrent leurs impressions sur leur parcours de stages, et les enseignements qu'ils en ont tirés. Tous, pourtant d'horizons, de parcours différents, ont été livrés aux mêmes questions, afin d'en retirer leurs retours d'expériences personnels, leurs entretiens peuvent ainsi être lus de manière croisée afin d'enrichir notre propre connaissance de cette "nouvelle génération" d'urbanistes... et en retirer des enseignements prolixes si l'on fait partie de la prochaine !

De quoi découvrir les impressions et les idées de jeunes urbanistes, de paysagistes, d'architectes, de cartographes et professionnels de l'environnement sur leur métier et leur toute jeune expertise. Elodie BARDES, urbaniste experte du SCOT, auparavant passée par plusieurs années d'études en école d'architecture, et Victor NOEL, paysagiste aux 4 stages - bientôt 5, étudiant de dernière année à AgroCampus Ouest.

 

Elodie Bardes

Elodie BARDES 

chargée de mission SCOT

Victor Noël

Victor NOEL 

paysagiste

Quel a été ton parcours de stages ? Peux-tu nous le présenter ?

Mes premiers pas dans la structure où je suis aujourd’hui salariée ont été le fruit d’une opportunité. Mon année de Master 1 (pour information je suis diplômée d’un Master 2 Développement Durable et Aménagement spécialité Urbanisme et projet de territoire) devait aboutir sur un stage de trois mois minimum, et compte tenu du  contexte, on était fin 2012 en pleine période électorale pour les municipales, il était très compliqué de décrocher un stage. J’ai eu la chance d’avoir dans mes connaissances un juriste qui travaillait au Syndicat Mixte du SCoT du Biterrois et m’a offert ce premier stage. Ce n’était pas à l’époque ce que j’aurais choisi comme lieu de stage mais à ce moment ce qui m’importait était d’en avoir un de préférence dans une structure publique pour pouvoir me diriger vers une structure privée en Master 2.

Cependant, au cours de mon stage de 4 mois dans la structure plusieurs opportunités se sont offertes à moi qui ont fait évoluer mes plans. Tout d’abord, on m’a confié une étude à faire en autonomie, afin de préparer la révision du document. Cette mission m’a permis de rencontrer de nombreux acteurs du territoire en entretien et de commencer à me faire un réseau. On ne le dira jamais assez le réseau reste l’une des meilleurs chances d’avancer dans cette carrière car cela permet de connaître les opportunités d'emploi ou les projets à venir et donc d’être plus efficace dans son travail quotidien. Cette mission m’a permis d’obtenir un CDD de deux mois dans la structure à la suite de mon stage pour finir l’ensemble des missions que l’on m’avait alors confiées. Pendant cette période deux recrutements ont été faits et l’un des postulants s’est désisté au dernier moment. J’ai alors eu la chance d'avoir l’opportunité de décrocher ce poste.

Lors d’un bureau syndical, où j'ai présenté les premiers résultats de ma mission aux élus, il leur a été proposé de soit relancer une procédure de recrutement  (pour information cela prend au minimum 3 à 4 mois) soit attendre une année que je sois diplômée et de me recruter à ce moment là. C'est le second choix qui a été fait, j’avais le double avantage de coûter moins cher in fine et d’avoir convaincu de ma compétence lors de ma restitution. Cette décision s’est aussi prise sur la base d’une opportunité, celle de travailler avec ma fac dans le cadre de mes cours durant la période où je ne serais pas au Syndicat, pour maintenir une continuité de mon travail, et de mon engagement à réaliser mon stage de fin d’études  (6 mois), dans la structure.

Durant le second stage, j’ai poursuivi le travail de mon année universitaire et commencé à réaliser le diagnostic du schéma, mission que je continue aujourd'hui dans un nouveau CDD.

Depuis le début de mon cursus à Agrocampus-Ouest - centre d'Angers - j'ai effectué des stages tous les ans.

Je suis à l'heure actuelle en 5ème année, du coup je capitalise 4 stages de différentes durées.

En 1ère année : un stage de 6 semaines en Angleterre proche de Londres, où j'ai effectué majoritairement du travail ouvrier pour une entreprise d'aménagement paysager de luxe.

En 2ème année : un stage découverte de l'entreprise d'une semaine dans une entreprise dédiée entièrement à la toiture végétalisée, mes actions étaient multiples : travail ouvrier, management, organisation..

En 3ème année : un stage de 14 semaines à l'intérieur d'un cabinet de tendances du végétal où j'ai travaillé sur de multiples missions avec le Ministère de l'agriculture mais aussi les acteurs du paysage et de l'horticulture.

En 4ème année : un stage réalisé auprès d'une entreprise d'ingénierie culturelle, cette entreprise avait pour but d'organiser un festival sur Angers (en septembre 2015) avec comme thème le végétal. J'y ai fait tout le suivi technique des installations artistiques touchant au végétal, de la communication auprès du public et de la mairie d'Angers, une analyse paysagère du centre ville...

Par quel simple mot résumerais-tu ton parcours de stage ?

Mon parcours pourrait se résumer en un mot, celui de “ chance”,  même si au début ce n’était pas évident.

éclectisme, diversifié, formateur (c'est pas facile de choisir un mot)

Pourquoi t'être lancé(e) dans ces stages ?

Tes choix de stages, tu les as anticipés ou pas, tu as saisi ta chance au fil des opportunités ?

Comme je l’expliquais précédemment je souhaitais faire mon stage de M1 dans un établissement public et celui de M2 dans une structure privée. Ma formation étant très légère en droit, je ne me sentais pas en capacité d’assumer un travail en bureau d'études à l'issue de ma première année de Master. Néanmoins, je ne peux nier avoir saisi les opportunités qui se sont offertes, d’autant que le travail de planification et le défi du travail de concertation sont deux éléments qui m'intéressent tout particulièrement en urbanisme.

Il faut savoir que dans notre école, les stages sont obligatoires en fin d'année scolaire (de durée plus ou moins longue), nous avons quelques indications sur la nature du stage (les objectifs) cependant c'est à nous de trouver les entreprises. Le fait de nous obliger à faire des stages chaque année est ultra bénéfique pour nous (cela nous donne de l'expérience).

En première année nous devions effectuer un stage ouvrier à l'étranger de 2 mois. En toute honnêteté j'ai choisi ce que j'ai pu et c'est très bien tombé (stage ouvrier dans des propriétés luxueuses à londres). La suite des choix de stage s'est révélée très différente. En effet malgré le fait d'avoir des consignes du genre « entreprise de 10 employés... » j'ai dirigé l'ensemble de mes stages dans ce qu'il me plaisait avant tout (métier ou technologie nouvelle ou spontanée dans la filière du paysage) C'est donc pour cette raison que j'ai à la fois fait un stage dans une jeune entreprise de toiture végétalisée, créée une année seulement avant mon accueil en tant que stagiaire, puis dans un cabinet de tendances du végétal et dans une entreprise d'ingénierie culturelle. Donc on peut clairement dire que les choix de mes stages ont été clairement anticipés.

A quelles missions as-tu été confronté(e) ? A quel degré as-tu été impliqué(e) dans tes missions en tant que stagiaire ?

Je n'en ai pas parlé avant, mais mon parcours d’études supérieures m’avait déjà conduit à effectuer un stage au cours de mes études d’architecture. J’ai en fait réalisé un stage ouvrier de 15 jours qui m’a permis de me confronter à la vie sur un chantier et m’a mise dans une position d'exécutant que je n’ai plus aujourd’hui. Cette expérience, bien que très brève comparativement à l’année que j’ai faite au sein du Syndicat, a été l’occasion de me confronter au travail d’équipe en étant celui qui fait ce qu’un autre demande ou lui apprend. C’est très formateur même si ensuite on se retrouve le plus souvent en responsable de l’équipe car cela permet d’éviter certains écueils du travail de groupe en étant chef de groupe.

Cet apprentissage c'est dans mon cas poursuivi entre mes deux stages car les étudiants avec qui j’ai travaillé (on était un groupe de 8) m’ont désignés comme représentant de notre groupe d’atelier. Je ne sais pas si je recommencerai ce genre d’expérience si on me le proposait aujourd’hui ou du moins pas dans les conditions dans lesquelles les choses se sont faites, mais cette année m’a beaucoup appris, sans doute autant qu’elle m’a coûté sur le plan personnel et physique. La gestion d’un groupe nécessite de nombreuses choses et en particulier une capacité à prendre du recul et à rester transparent pour que vos choix, car on est inévitablement amené si ce n’est à en faire tout du moins à être force de proposition. Même si ce travail ne fait pas réellement parti de mon stage il y reste fortement relié et je le considère comme un investissement personnel pour décrocher le poste que j’occupe aujourd'hui.

Sinon, on m’a confié plusieurs missions dans le cadre de mes stages dans la structure. Pour commencer l’élaboration de ce qui nous sert aujourd’hui de plan de charge du diagnostic pour la révision et qui est complété en fonction des besoins et des volontés politiques des élus du territoire (le Syndicat rassemble un territoire de 87 communes organisées autour de Béziers, et réparties entre le littoral héraultais et les contreforts du Massif Central). On m’a aussi demandé d’aider les autres salariés du Syndicat en participant à l’élaboration des indicateurs de l'observatoire ou en réalisant des analyses urbaines succinctes pour assister les communes dans la révision de leurs documents d’urbanisme.

J’ai aussi été amenée à faire seule ou par équipe d’autres missions, l’étude dont je parlais précédemment concernait l’armature urbaine du territoire et la nécessité (ou non) de la réviser. Cette année j’ai aussi été amenée à travailler conjointement avec une autre stagiaire à l’analyse des résultats d’ateliers de concertation réalisés pour la structure dans le cadre de mes ateliers universitaires. Dans les deux cas j’ai du mettre en place une méthode d’analyse et gérer les autres personnes avec qui je travaillais.

Je pense que l’enrichissement du parcours que j’ai eu, et aussi la chance, c’est d’avoir travailler dans une petite structure (8 salariés). Ce contexte et sans doute mon engagement dans le travail confié, a incité les responsables et maîtres de stage que j’ai eu à me confier certaines responsabilités que je n’aurai pas eu autrement. Pour les étudiants qui souhaitent se voir confier ce genre de responsabilités je les invites vraiment à sélectionner les structures où ils postulent en fonction de leur taille. Une très petite structure manque souvent de personnel et prendre des stagiaires motivés est aussi l’occasion pour les employés de pouvoir souffler un peu en ayant une charge de travail plus raisonnable ou un apport de compétences en particulier en matière de réflexion, toujours bienvenu.

Pour mon premier stage qui était ouvrier, mon implication dans l'entreprise était importante mais cela restait du travail ouvrier.

Pour mon second stage étant donné que l'entreprise était "toute nouvelle" sur le marché et que j'étais leur premier stagiaire, j'ai pu toucher à de nombreuses missions relevant du travail ouvrier au départ, gestion d'une équipe pour les commandes et la mise en place de toiture végétalisée. Suite à cela on m'a fait travailler dans le côté administratif (gestion de commande, mise en place d'outils de management, organisation de salon...)

Pour mon troisième stage j'ai travaillé auprès de chlorosphere (cabinet de tendances du végétal): ce stage fut le plus bénéfique et formateur. J'ai pu travailler avec tous les acteurs de la filière autour du végétal (pépiniériste, grande distribution, petite et moyenne distribution, paysagiste, fleuriste...) Certaines missions sont encore confidentielles, je peux dire que j'ai travaillé avec le Ministère de l'agriculture sur une base de données et des missions ponctuelles pour de grands distributeurs et fournisseurs.

Mon quatrième stage s'est réalisé dans une entreprise d'ingénierie culturelle (cette entreprise s'occupait d'organiser les « accroche-cœurs », festival angevin accueillant plus de 200.000 visiteurs), le thème de ce festival 2015 étant le végétal, je m(e suis occupé de suivre tous les projets artistiques autour du végétal (en les aidant techniquement), j'ai travaillé aussi avec la mairie pour quelques créations (voitures végétalisées...). J'ai aussi fait de la communication et du management. Lors du festival j'avais en charge une équipe pour aider les artistes (heureusement je n'étais pas tout seul).

Parmi tes stages, lequel t'a été le plus prolifique et pourquoi ?

Comme je l'ai expliqué précédemment mes stages m’ont beaucoup apporté et appris. Je ne saurais pas dire lequel m’a le plus profité mais dans chacun d’eux j’ai été encadrée de façon différente.

Cette question est dificile, mon stage à Chlorosphère m'a beaucoup appris car très formateur (j'ai pu effectuer des missions qu'un professionnel aurait pu faire).

Mon 4ème stage m'a ouvert les yeux sur ce que j'aimerais faire : de l'événementiel autour du paysage.

On t'a suivi(e), supervisé(e) lors de tes stages ?

(je veux dire, ton maître de stage, mais également l'équipe pédagogique de ton école)

En Master 1, j’ai principalement été encadrée par la directrice et le chargé de mission observatoire bien plus que mon maître de stage.
 

En Master 2, j’avais pour maître de stage le responsable de la révision qui suit aussi les dossiers d’urbanisme. Contrairement à mon premier stage le second a été bien plis encadré, non pas en terme d’autonomie mais en terme de disponibilité de mon responsable dans la structure. Du côté pédagogique, j’ai eu un encadrement très régulier par mail en première année et par rendez-vous en réunion durant la seconde. Mon encadrement universitaire a été assez satisfaisant, les modes d’encadrement bien que très différents étaient connus à l’avance et m’ont permis d’aboutir à la rédaction de deux mémoires sur différentes facettes de la concertation qui enrichissent mon travail actuel.

La plupart du temps j'ai été suivi par mon maître de stage, par mon école très peu.

Trois enseignements que tu as tirés de tes stages ?

De mes stages, j’en ai tiré de nombreux enseignements dont le premier est sans doute la rédaction de documents dont le discours est adapté aux destinataires. Ils m’ont aussi permis d’apprendre à anticiper les besoins de collaboration entre les différentes missions et besoins nécessaires à la réalisation du diagnostic ou de l’observatoire. Pour finir, l’apprentissage de la communication avec les élus et l’adaptation de son discours. C’est ce dernier élément qui m’est sans doute le plus utile car je suis amenée à les rencontrer lors de réunions ou d’ateliers de travail très réguliers qui m’obligent souvent à trouver le juste milieu entre la définition de concepts techniques et la simplification du discours pour s’assurer de la compréhension de chacun. Trouver ce juste milieu demande aussi de prendre en compte le temps dont on dispose.

 

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Pour moi les stages c'est ce qui nous construit et nous permet d'avancer (savoir ce qui nous intéresse et ce que ne nous voulons pas faire). Cela met en application nos connaissances et cela nous donne de l'expérience. Je pense que ne serait pas là sans les stages que j'ai effectués.

Tes perspectives d'avenir, d'évolution après ces stages ?

Au travers de mes stages, j'ai découvert concrètement en quoi consistait le travail d’urbaniste dans une collectivité. Ce qui m’a le plus frappé durant mes stages c’est la grande méconnaissance des élus vis-à-vis de la discipline “urbanisme”, si tant est qu’il en existe une, mais aussi de ce qu’ils peuvent ou non faire. Au final, le travail de technicien que mes professeurs m’avaient d'écrit comme : faire en sorte de réaliser au mieux les projets politiques tout en restant dans le cadre des compétences de la structure et celui de la loi, n’est qu’un pâle reflet de ce que j'en ai perçu. Cette différence s’explique sans doute par l’absence total d’opérationnalité dans la planification, mais j’étais très loin de me douter dans quoi je me lançais au début. Aujourd’hui c’est bel et bien cet aspect qui m’enchante et me donne envie de me lever tous les matins, autant sans doute qu’il me déprime (après deux mois de réunions, deux fois par semaine en moyenne, à entendre le même discours et se confronter aux mêmes problèmes c’est compréhensible). Ce qu’il faut savoir c’est que dans le cas de ma structure et des élus auxquels je suis confrontée, mon travail de technicien consiste à  faire  en sorte de produire des éléments techniques compréhensibles pour mes interlocuteurs pour leur faire construire un discours politique pour un futur qu’ils ne connaîtront jamais et sur des éléments totalement déconnectés de leurs problématiques actuelles car elles ne répondent en rien à leurs besoins quotidiens. Dans ce contexte on comprend sans doute mieux que mon travail aujourd’hui c’est avant tout de faire adhérer les élus à l’outil qu’ils demandent de mettre en place sous la contrainte de la loi. Chaque jour est un nouveau défi pour moi, celui de rendre des opposants au projet porteur de celui-ci. 

J’ai espoir qu’ils comprendront un jour que “ le savoir c’est le pouvoir ” et que le ScoT est pour eux l’outil du savoir dans le sens où il cherche à  anticiper l’avenir.

Cet adage peut aussi être appliqué au rôle du technicien dans le cadre de l’élaboration du document. Dans celle-ci, le technicien détient le savoir, un savoir qu’il ne maîtrise pas lui même totalement. Néanmoins, le technicien ne détient pas le pouvoir, ce sont les élus, l’enjeu de la co-construction est bel et bien prégnant dans cet exercice.

On l'aura sans doute compris ces stages se sont transformés en un métier qui m’exalte et me permet de m’épanouir professionnellement parlant. C’est pourquoi, j’ai profité en début d’année (les inscriptions sont en février mars donc il faut anticiper) d’être toujours plongée dans mon modèle universitaire pour me présenter aux concours de la fonction publique territoriale. J’attends les résultats en fin de mois, même si n’ayant pas vraiment eu le temps de réviser je n’espère pas trop, qui vivra verra  comme on dit.

Je suis actuellement en 5ème année, du coup je cherche un stage de fin d'étude et je sais ce que je veux. Après ce stage j'aimerais trouver un emploi ou pourquoi pas monter mon entreprise.

En effet les stages m'ont donné confiance en moi sur certains domaines.

Cela m'a donné l'envie de m'investir encore plus dans la vie associative (responsable dans une association promouvant le paysage, délégué, responsable d'un secteur pour une exposition...)

Imaginons, voire rêvons un peu... Dans l'idéal... Quelles sont les missions ou les organisations pour lesquelles tu rêverais de t'investir ?

Très franchement mon poste actuel me permet d’apprendre beaucoup et de me confronter à tout ce que j’apprécie dans l’urbanisme. Je ne dis pas que je resterai toute ma vie dans une structure porteuse de SCoT, ma formation en architecture me l’interdit presque, mais préférant l’idée à la réalisation j’espère pouvoir rester jusqu’à l’approbation du nouveau schéma (2019 si tout va bien) à mon poste. Pour la suite, tout dépendra des opportunités qui s’offriront à moi, de mes conditions de travail ou encore de la façon dont l'évolution de ma perception de mon travail se fera. Dans tous les cas il ne faut pas se fermer des portes, ce qu’il y a derrière peut se révéler passionnant !

J'aimerais trouver un (nouveau) stage qui me plaise, qui soit formateur et me conforte dans l'idée de ce que je veux faire.

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